Mercredi 29 mai 1968, au matin, les forces de l’ordre sénégalaises et les étudiants de l’Université de Dakar s’affrontent à coups de barres de fer, cocktails molotov et autres grenades lacrymogènes… On compte 1 mort et 69 blessés selon le gouvernement contre 4 morts et 392 blessés selon les syndicats. Plus de 300 étudiants sénégalais sont emprisonnés et environ 1 000 étudiants étrangers expulsés.

Comme dans beaucoup de régions du monde, le Sénégal connaît au printemps 1968 une crise qui, partant de revendications étudiantes, aboutit à une grève générale des travailleurs et des étudiants.

 

Par Christelle Lamy

Contexte

Au Sénégal à la fin des années 1960, le pouvoir présidentiel semble vouloir contrôler toute opposition. Le parti aux affaires est l’Union progressiste sénégalaise (UPS) dont Léopold Sédar Senghor, président du Sénégal, est aussi le secrétaire général. L’UPS, année après année, est devenue, de fait, un parti unique suite à l’interdiction ou l’intégration de différents mouvements politiques et syndicaux.

Le Sénégal doit faire avec une situation économique difficile. Les cours mondiaux de l’arachide, principal produit exporté, chutent, plongeant les paysans dans la misère. Le chômage augmente fortement et celui des diplômés apparaît, alors même que les attentes en matière d’éducation sont très fortes. Le diplôme est vu comme le seul capital à acquérir pour se hisser socialement, notamment dans le domaine politique, quand les moyens de production ne sont pas détenus par des Sénégalais. Mais déjà, l’obtention du BEPC ne semble plus être la garantie pour échapper au prolétariat urbain. On commence à dénoncer la mauvaise qualité et l'inadaptation des enseignements, et les syndicats réclament l’africanisation des postes de cadres. Dans le même temps, le gouvernement met en place des politiques d’austérité.

En 1957, l’Institut des Hautes Études de Dakar devient l’Université de Dakar, dix-huitième université française, dépendant de celle de Bordeaux.

Près de dix ans après l’indépendance, le système universitaire sénégalais reste très marqué par l’empreinte française : selon les différents accords de coopération signés avec la France depuis 1961, l’université, la désignation du recteur (poste qui n’est attribué à un citoyen sénégalais qu’à partir de 1971), les budgets sont arbitrés par des instances franco-sénégalaises. L’essentiel des enseignants et du personnel administratif supérieur est français et payé par la France. Les accords stipulant que les diplômes sont également valides de plein droit en France et en Sénégal, les enseignements dans les deux pays se doivent d’être semblables : les réformes de l’enseignement supérieur français sont donc imputées dans le droit sénégalais.

Rapporté à une population d’environ 4 millions d’habitants, le taux de scolarisation est encore très faible. A la rentrée 1968, 8 500 élèves sont admis en sixième alors que les moins de 15 ans représentent environ 45% de la population. On dénombre 1 bachelier pour 5 728 habitants.  A l’Université de Dakar, les nationaux sont minoritaires, ils représentent en 1967/1968 32% des 3 138 inscrits. 27% des étudiants sont français et 38% sont ressortissants du reste de l’Afrique francophone, 3% ressortissant d’autres pays encore ; soit un total de  23 nationalités représentées. Fondée dans l’ancienne capitale de l’Afrique-Occidentale française (A.-O.F.), cette université est l’un des principaux points d’accès à l’enseignement supérieur pour les ressortissants des pays alentour. L’accès à la scolarisation se faisant parfois tardivement, certains étudiants dakarois peuvent être mariés, pères et mères de famille. Les femmes représentent encore une population minoritaire dans le système scolaire et tout particulièrement à l’université. Du côté des étudiants boursiers, jusqu’à l’automne 1967, l’allocation est de 22 500 CFA par mois permettant de vivre très confortablement.

A la veille des événements, les deux principaux syndicats étudiants d’opposition sont l’Union des étudiants de Dakar (UED), regroupant les ressortissants d’Afrique de l’Ouest, et l’Union des étudiants du Sénégal (UDES). Ces organisations sont tolérées sans être officiellement reconnues. Parmi les leaders de l’UDES se trouvent des membres du Parti africain de l’indépendance (PAI), parti clandestin – car interdit par le pouvoir en 1960 -  d'inspiration marxiste et panafricaine. Les idées maoïstes, communistes, d’opposition à toute forme d’impérialisme, circulent sur le campus de Dakar comme sur d’autres campus dans le monde au même moment, tout comme les pratiques culturelles et les actions de solidarité.  Le syndicalisme reste l’un des rares espaces où une contestation politique peut s’exprimer. Entre 1966 et 1967, les étudiants au Sénégal manifestent contre le renversement de N’Krumah1 au Ghana, en soutien aux peuples arabes puis en opposition à l’apartheid en Afrique du Sud, en soutien au peuple vietnamien.

  • 1. Artisan de l’indépendance du Ghana, partisan du panafricanisme, il dirigea ce pays de 1957 jusqu’à février 1966, renversé par un coup d’Etat.

L'étincelle

La réforme Fouchet de 1966 qui supprime la première partie du baccalauréat (la plus sélective) s’applique également au Sénégal : le nombre de reçus au baccalauréat augmente, et, mécaniquement, celui des inscrits à l’Université de Dakar. Depuis l’indépendance, en moins d’une décade, le nombre d’étudiants augmente de 300% quand les ressources consacrées à l’université n’augmentent que de 150%. Le Sénégal doit faire face à une massification de l’enseignement supérieur.

Le 19 octobre 1967, la commission des allocations scolaires de l’enseignement supérieur du Sénégal, pour faire face à l’augmentation du nombre d’étudiants boursiers, vote le fractionnement des bourses (environ 41% des boursiers recevront une bourse entière ; 30% en percevront deux tiers et 27% la moitié seulement) et la réduction à 10 mois de versement au lieu de 12. Seuls les représentants étudiants s’y opposent.

La question des bourses étudiantes, qui ne concerne qu’un segment de la population, est l’élément déclencheur d’un mouvement social de plus grande ampleur.

Le début de la révolte

Le 18 mars 1968, l’UDES lance une première action contre le fractionnement des bourses.

Le 21 avril, l’Union nationale des travailleurs sénégalais (UNTS) publie un rapport sur l’autonomie syndicale refusant toute intégration à l’UPS.

Le 12 mai, l’UDES tient une journée d’étude sur l’état économique, politique et social du Sénégal. La politique de Senghor, président de la République, est directement attaquée.

Le 17, l’UDES distribue des tracts contre la réduction des bourses, en faveur de la diminution du train de vie du gouvernement et annonce une grève pour le 18 mai. Les syndicats étudiants et travailleurs se mettent en relation. La grève prend une tournure politique.

La grève

Le samedi 18 mai 1968, l’UDES lance une grève d’avertissement touchant toute l’Université de Dakar mais ne cherchant pas encore à mettre en cause la tenue des examens. Quelques lycéens commencent à soutenir ce mouvement. Lundi 20 mai, des organisations étudiantes proches du pouvoir se réunissent pour contrer les actions de l’UDES et de l’UED. Mercredi 21 mai, une réunion de négociation entre le ministre de l’Education nationale, Amadou Mahtar M’Bow, et une délégation de l’UDES a lieu en la présence de représentants de syndicats professionnels. Chaque partie campe sur ses positions.

Vendredi 24 mai, l’UDES opte pour une grève illimitée et générale des cours et des examens à compter du 27 mai.

Le samedi 25 mai, le président Senghor menace les grévistes de sanctions : exclusion des étudiants étrangers de l’université, suppression des bourses et convocation immédiate pour le service militaire des étudiants sénégalais, menace de recours à la force en cas d’occupation.

Dimanche 26 mai, l’UDES dévoile son Mémorandum2 de 9 pages exposant ses revendications et fustigeant les politiques portant sur l’éducation, évoquant l’Université de Dakar comme une “Université française installée au Sénégal”3. Le ministre de l’Education nationale expose, lors d’une allocution radiodiffusée, les raisons du fractionnement des bourses invoquant la stabilité du budget national et affirme que les bourses sénégalaises seront conditionnées à la validation des examens.

La tension monte

Lundi 27 mai, la grève commence. L’Université de Dakar est occupée par 1500 étudiants. L’UDES distribue son mémorandum exposant ses revendications et fustigeant la politique du Président Senghor. Les étudiants font une tournée des établissements du secondaire pour débaucher lycéens et professeurs ; certains sont occupés. Une réunion interministérielle est tenue ainsi qu’une réunion extraordinaire du Bureau Politique National de l’UPS qui réclame l’usage de la force.

Mardi 28 mai, la tournée des lycées et collèges continue. Les étudiants grévistes se rencontrent en masse à l’Université de Dakar. Dans l’après-midi, la police encercle le campus et la Cité universitaire sans y pénétrer. Elle fait de même autour des lycées. La contestation gagne les écoles primaires, de nombreux enfants protestent dans la rue et vandalisent les écoles encore ouvertes. Les autorités choisissent de fermer tous les lycées puis les écoles primaires de Dakar et de Saint-Louis à compter du 29 mai. Un communiqué de la présidence de la République est publié en ce sens.

Durant cette journée, les réunions de négociation se multiplient, impliquant tour à tour le Président, le Conseil de l’Université, l’ambassadeur de France, le ministre de l’Education nationale, les parents d’élèves, les différentes associations étudiantes, l’UPS et son Bureau politique.

Mercredi 29 mai, les étudiants expulsent recteur, enseignants, personnels administratifs des bâtiments de l’université. Les forces de l’ordre consolident leurs positions tout autour et empêchent toute sortie ou entrée. Durant la matinée, elles donnent l’assaut à l’université pour l’évacuer et la fermer. Gourdins, barres de fer, pierres, cocktails molotov, crosses, grenades lacrymogènes sont utilisés dans les affrontements. Les étudiants sont arrêtés : 353 étudiants sénégalais grévistes sont internés dans un camp militaire, des étudiants étrangers expulsés par avion (1 047 au cours des jours suivants).

Sous l’égide du syndicat des enseignants (SUEL), un appel à la grève générale et illimitée est lancé par différents syndicats réagissant à la violence de la répression (l’UNTS, le syndicat des médecins pharmaciens et des chirurgiens-dentistes, des ingénieurs et techniciens, de la fédération nationale des associations de parents d’élèves, etc).
En ville, des groupes de jeunes gens manifestent dans les rues et mettent à sac des habitations, des magasins, s’en prennent aux vitrines, attaquent les autobus et les voitures à coups de pierres ou les incendient. Les lycées en grève de la ville de Thiès sont fermés sur ordre gouvernemental.

Officiellement, ces affrontements conduisent à un mort - Salomon Khoury, étudiant ressortissant libanais - et 69 blessés dont 42 étudiants.

Jeudi 30 mai, dans une allocution présidentielle radio, Senghor, accuse les étudiants de vouloir “faire la même chose [que les?] toubabs”, de “singer les étudiants français sans modifier une virgule." Il rejette les accusations d'obéissance à la France dont il fait l’objet : “C’est justement au nom de ces valeurs de la Négritude, c’est au nom de la défense de l’Indépendance du Sénégal que nous avons arrêté les décisions que l’on sait en matière de bourses”4. Il annonce la fermeture de l’université jusqu’à nouvel ordre et accuse à mots à peine voilés la Chine5 de favoriser la contestation (il en expulse les ressortissants). Très  dur avec les étudiants, il se montre ouvert au dialogue avec les travailleurs.
L’état d’urgence est décrété. Le maintien de l’ordre est confié à l’armée sénégalaise. Dans le même temps, Senghor demande le renfort de l’armée française. Un couvre-feu est instauré de 20h à 6h. Les attroupements sur la voie publique sont interdits ainsi que les rassemblements sportifs et culturels.
L’UNTS donne l’ordre de grève générale.

Vendredi 31 mai, à Dakar, la grève est totale et s’étend en région dans les grandes villes de Thiès, Kaolack, Saint-Louis. Des syndicalistes sont arrêtés à la Bourse du travail. S’ensuivent d’importantes manifestations.

A Paris, la Fédération des Etudiants d’Afrique Noire (FEANF), à laquelle appartient notamment Omar Blondin Diop, occupent l’ambassade du Sénégal.

Samedi 1er juin, débutent des négociations. Le gouvernement sénégalais impose une censure officielle sur tous les articles se rapportant au mouvement de contestation sociale.

Les milices paysannes que Senghor fait venir pour tenter de démontrer le soutien de la population au régime arrivent à Dakar.

  • 4. Blum, Françoise. « Sénégal 1968 : révolte étudiante et grève générale. », op. cit.
  • 5. Ibidem

Négociations

Travailleurs
La plupart des syndicalistes étant emprisonnés, le gouvernement pour négocier fait appel à Doudou N’Gom, secrétaire général adjoint de l’UNTS, et délégué auprès du Bureau International du Travail (BIT).

Le 4 juin, dans la soirée, la radio nationale annonce l’ouverture de négociations entre le gouvernement et l’UNTS. Le 9 juin, les personnes emprisonnées - étudiantes et syndicalistes - sont libérées. Le 13 juin, signature d’accords tripartites (syndicats, patronat, gouvernement) : le SMIG augmente de 15% ainsi que, dans une moindre mesure, les autres salaires. La plupart des revendications sont accordées.
 
Étudiants

Le 6 juin, le remaniement ministériel entraîne la nomination à la tête de l’Education nationale d’Assane Seck.

Durant les mois de juillet et d'août, les négociations avec les étudiants sont ralenties et restent informelles. Pour éviter toute démobilisation, l’UDES essaie d’organiser des comités étudiants dans différents quartiers. Durant cette période, beaucoup d’étudiants, au Sénégal ou dans leurs pays d’origine, sont dans l’angoisse de perdre une année universitaire.

Le 6 septembre, au 4e mois de grève, débutent les négociations officielles avec l’UDES, représentant unique des étudiants en l’absence de l’UED dont tous les membres ont été expulsés vers leur pays d’origine. Le 14 septembre, des accords sont signés.

L’université rouvre ses portes, les bourses sont revalorisées, le restaurant universitaire baisse ses tarifs, les dégâts sont réparés et les victimes indemnisées par le gouvernement. Un agrandissement du campus est prévu, tout comme une participation plus grande des étudiants dans la réforme de l’université. Le gouvernement français alloue une trentaine de bourses supplémentaires pour le premier cycle à Dakar, ainsi que 160 bourses encore pour un deuxième cycle en France. Les examens se tiennent en septembre et donnent lieu à l’admission de tous ceux qui s’y présentent. Des sessions sont même organisées dans les pays des étudiants expulsés. Senghor, qui voyait en ces derniers des agitateurs venus de l’extérieur, fait marche arrière : tous peuvent revenir étudier à Dakar.

Au sortir du conflit, l’UED et l’UDES sont de fait tacitement reconnus.

Le 26 septembre, les accords entre le gouvernement et les représentants des lycées prévoient la réintégration des grévistes dans le primaire et le secondaire, un rattrapage oral pour le BEPC et le recul des dates d’examens.
 
Senghor sera passé d’une attitude extrêmement rigide et hostile vis-à-vis des grévistes étudiants à une pose conciliante, acceptant presque toutes leurs revendications. Les étudiants sortent de ce conflit avec un sentiment de victoire. Il est intéressant de noter que les négociations ont mené à la validation de dépenses plus importantes que celles exigées au départ par les étudiants au sujet des bourses. La résolution de la crise est également passée par un financement plus important de l’Université par la France, plaçant une fois encore le Sénégal dans une position de dépendance.

Cependant, Assane Seck avait annoncé en juillet 1968 l’africanisation future de l’Université de Dakar. En 1970, son statut juridique est en effet réformé : elle est dotée d’une autonomie plus grande en matière pédagogique, ce qui entraîne la perte de la stricte équivalence avec les diplômes français.

 

La révolte sociale du mai dakarois aura tiré son origine des revendications matérielles d’un segment minoritaire de la population, celui des étudiants. Mais très vite, leurs revendications et celles des syndicats de travailleurs se rencontrent, les chômeurs et vendeurs de rue adhérant eux aussi au mouvement. Cependant, dans un pays principalement rural, hors des agglomérations urbaines il n’y pas eu d’alliance majeure entre les protestataires et le monde paysan, les premiers, urbains et éduqués (étudiants, salariés ou syndicalistes) représentant une classe très privilégiée par rapport aux seconds. La révolte sénégalaise est donc restée minoritaire et urbaine.

C’est cette opposition que le président Senghor a mis en avant durant la crise pour minorer la portée des contestations. Et c’est avec comme alliés les confréries musulmanes, le gouvernement français, la presse (avec la couverture pro-gouvernementale des événements par Dakar-Matin et Le Monde) que le gouvernement sénégalais a cherché à étouffer ce mouvement.

Les manifestations, la grève ont pourtant apporté des victoires matérielles : augmentation du SMIG, du nombre de bourses étudiantes… A terme, elles ont conduit à une certaine ouverture démocratique, imposant au gouvernement une pluralité des voix politiques dans l’espace public. Ainsi, une réforme institutionnelle permet la déconcentration du pouvoir présidentiel en instituant en 1970 le poste de Premier ministre. La direction de l’UPS est renouvelée. En 1974, le président Senghor rompt avec le parti unique en autorisant trois grandes formations politiques : le socialisme démocratique, le marxisme léninisme et le libéralisme. Une plus grande tolérance pour la presse indépendante et d’opposition apparaît. Cependant, dans le même temps, de 1971 à 1974, plusieurs étudiants sont emprisonnés - certains d’entre eux participant aujourd’hui à la gestion de l’État.

Sur le continent africain, à quelques années près, de nombreux mouvements de contestation sociale mobilisent souvent syndicalistes et jeunesse. En 1963, la révolution des “Trois Glorieuses”6 a lieu au Congo (Brazzaville). En 1967 et 1969, les étudiants de l’université d’Abidjan se révoltent tout comme ceux de Léopoldville-Kinshasa en 1969. La révolution malgache a lieu, elle, en mai 1972. L’expulsion des étudiants grévistes étrangers de l’Université de Dakar en 1968 a sans doute participé de cette circulation des idéaux, des contestations et des révoltes.

Que l’on en parle comme d’“émeutes”, d’un “mouvement de contestation”, du “printemps dakarois” ou des “événements de Dakar”, le Mai 68 sénégalais aura eu sur le pays d’amples implications sociales et politiques et s’inscrit dans “ce qui va être le premier, et jusqu’à nos jours, dernier mouvement social mondial”7.

  • 6. Nom donné à la révolution du 13, 14 et 15 août 1963 qui mit fin au mandat du premier président élu de la République du Congo (Brazzaville), l’Abbé Youlou. Auparavant, cette appellation avait déjà désigné la révolution de Juillet en 1830 ainsi que les trois jours qui menèrent au ralliement de l’Afrique Equatoriale Française à la France libre, les 26, 27, 28 août 1940.
  • 7. Blum Françoise. « Sénégal 1968 : révolte étudiante et grève générale. » Revue d’histoire moderne et contemporaine. 2012, (n° 59-2), p. 144-177. https://www-cairn-info-s.acces-distant.sciences-po.fr/revue-d-histoire-…

L'auteure

Christelle Lamy est bibliothécaire sur le Campus de Sciences Po à Reims.

Références bibliographiques

HENDRICKSON, Burleigh. Imperial fragments and transnational activism: 1968(s) in Tunisia, France and in Senegal. Boston : Northeastern University,, 2013,
Disponible sur : <http://hdl.handle.net/2047/d20004839> (Consulté le 06-04-2018).
BAILLEUL, André. L’université de Dakar, institutions et fonctionnement (1950-1984). Dakar : Université de Dakar, 1984,
DRAMÉ, Patrick-Papa. DRAMÉ, Patrick-Papa. LAMARRE, Jean. « Le Palais, la rue et l’université en Mai 68 au Sénégal ». ln : 1968, des sociétés en crise : une perspective globale. Laval (Québec) : Les Presses universitaires de Laval, 2009, p. 81-100
Notice détaillée : <http://catalogue.sciencespo.fr/ark:/46513/sc0001262118>